Protection des manches en bois
Chacun a son avis et
son expérience.
Malgré tous mes essais, j'en reviens toujours à l'huile de lin.
Procédé
simple et bon marché dans le style artisan d'antan.
Pour une très bonne protection du bois, le laisser
tremper ou le couvrir d'huile de lin.
Attention, si on désire le peintre, la couleur sèche très difficilement sur un
manche huilé ( pas conseillé).
Si après 2 heures le manche n'est pas sec, l'essuyer, sinon l'huile va durcir
en laissant des croûtes inesthétiques.
L'huile de lin a le défaut ou la qualité de faire ressortir les veines du bois.
Elle fonce le bois et met
les veines en valeur.
Si on désire éviter cela, employer de l'huile alimentaire (huile d'olive ) ça
convient très bien aussi.
Il vaut toujours mieux faire un essai avant de badigeonner le
couteau presque fini.
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Passer
un clou(*) dans l'écrou.
L'écrou doit pouvoir tourner librement.
Polir l'écrou sur le disque d'une ponceuse.
Polir légèrement
en cône, de façon à ce que l'écrou se centre bien
et écrase un peu la matière du
manche lors du serrage.
Une fois serré, limer et polir l'écrou jusqu'à ce qu'il affleure
le manche.
L'ajustage est impeccable.
Attention, durant cette manoeuvre, le filet de l'écrou
s'abîme un peu.
Ne pas trop forcer.
(*)
Utiliser de préférence une tige en aluminium (comme
par exemple un "rivet aveugle" voir ici plus bas)
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Pour redresser une lame pliée, toujours
frapper du côté interne à la courbure de façon à
écraser le métal et l'obliger
à se redresser. Puis, repolir la face sur laquelle
on a frappé.
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Après
polissage au papier de verre, achever avec de la pâte à polir les métaux,
ce qui donnera un magnifique
brillant à la corne.
Attention,
de ne pas passer sur les parties métalliques, car
elles produisent des oxydes noirs
qui peuvent salir la corne.
Remarque : le dentifrice
comme pâte à polir donne souvent
de très bons résultats.
(pâte très légèrement abrasive)
Autre possibilité :
Faire une pâte avec de la craie écrasée et du jus de citron, c'est effervescent.
Enduisez en le torchon et nettoyer.
Rincer a l'eau.
Sécher.
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Lorsqu'on mate des rivets, il faut bien frapper sur les bords de façon à
rabattre la
périphérie du
métal et empêcher ainsi le rivet de ressortir.
Surtout ne
pas frapper à plat sur dans l'axe, car on risque
soit : la déformation en tonneau pour les alliages tendres,
soit : de plier le rivet, ce qui n'est pas visible de l'extérieur, mais déforme
le couteau et
peut empêcher de se refermer correctement.
Cette opération qui paraît toute simple, est très délicate.
Elle est
facilitée par l'emploi d'un marteau à tête sphérique.
REM comme le rivet est mis sur le dessin , il ne sert à
rien.
"Pièce" représente l'ensemble des pièces à assembler
Pour éviter le blocage d'une lame, avant de river
l'axe , personnellement, je mets un peu d'huile sur le talon de la lame, en
évitant qu'elle ne remonte à l'emplacement du rivet. Certain le déconseille. A
chacun d'essayer.
Une autre méthode consiste à insérer une lame fine entre
la lame et l'une des plaquette du manche.
Par exemple, une fine lame de "calibre à lame" utilisé pour le réglage des
culbuteurs de voitures ou des vis platinées (Il y a longtemps!!) peut très bien convenir. (On en
trouve souvent dans les brocantes, dans les veilles caisses à outils.)
Si, par malheur, la lame sert ( un tout petit peu) trop fort, on peut essayer de
forcer latéralement pour lui rendre un peu de jeu.
Si la lame ferme mal, élargir la fente entre les plaquettes du manche au moyen
d'un fort tournevis, du côté de l'axe de la lame. Ca marche souvent très bien.
Dans tous les cas, rivez doucement. Un coup de trop peu
bloquer définitivement la lame.
Un petit truc qui a marché une fois : donner un coup
de chasse goupille juste au centre du rivet
( diamètre du chasse goupille un rien inférieur a celui du rivet).
L'autre côté du rivet étant entre les mors d'un étau, pour que le coup porte sur
la plaquette et non sur le côté opposé du rivet, ce qui aurait aggravé le cas.
Si cela ne fonctionne pas, il faut alors enlever le rivet
et recommencer. Pas d'autre solution miracle.
Rappel, pour river dans matériaux fragile ( ivoire, os ..)
si les rivets sont en acier, les recuire.
Clous à
river
On
appelle clous, les petites barres de métal qui traversent le couteau pour tenir
les pièces ensemble.
Comme
matière, on peut utiliser par exemple :
Des fils calibrés ( idéal ) mais difficile à trouver
.
Des clous classiques en les étêtant. Assez difficile
à river (acier dur).
Des fils de laiton. Donnent un bel effet doré. Facile à
river et polir. Un peu moins solide.
Pour river
des matières fragiles, tels l’ivoire ou l’os, il vaut mieux recuire le clou pour
le rendre plus malléable et viter de casser la matière du manche.
Le chauffer
au rouge cerise et le laisser refroidir à l’air.
Personnellement, j’utilise souvent la tige des « rivets aveugles »
en vente dans tous les magasins de bricolage.
Existent en acier, laiton, aluminium
Avantages : faciles à trouver, beaucoup de dimensions différentes, assez
faciles à river,
se polissent très bien,
la partie rivet peut servir de rondelle
de renfort.
Ne rouillent pas.
Conviennent
très bien sauf pour le clou de la lame qui doit
être en acier.
Désavantage : moins solide que l’acier
Avant de river,
Rivets affleurant le manche. Couteau à manche métallique.
Faire un très léger chanfrein à l’entrée (voir photo).
Essai de chanfrein.
Ici le chanfrein
est trop large le rivet ne rempli pas complètement le trou.
Enlever
soigneusement les bavures autour du clou,
sinon,
le chanfrein sera rempli par
une bavure qui
partira au polissage en laissant un vilain trou.
Effet de bavures mal enlevées avant
matage.
Lors du polissage le métal est parti.
Rivet mis correctement.
Autre méthode :
Visser
une vis à bois à dos arrondi.
Dévisser
et introduire de la colle forte dans le trou, remettre la
vis en place.
Limer la tête pour ne laisser
qu’un disque plat, puis polir .
De la même
façon, on peut utiliser une vis à tête conique et chanfreiner la pièce.
Après
polissage le rivet est affleurant.
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Pour les rivets saillants, afin de
réduire les traces de coups, et faciliter l’arrondi, utiliser un petit marteau
avec une tête demi-ronde. Les coups
sont plus précis, plus petits et donc plus faciles à
polir.
Pour éviter d'écraser l'autre côté du rivet, j'utilise
un petit bloc d'acier dans lequel j'ai creusé (et poli ) des
petits trous de la taille des têtes de rivets. (avec des mèches à métaux
ordinaires)
Je pose l'extrémité du rivet (coté opposé à celui que je veux mater)
dans le trou le mieux adapté.
Essayez aussi avec un morceau de
bois dur.
Rappel : Ne frappez pas à plat sur le dessus du rivet.
Il va se gonfler un peu et
surtout , il va plier ce qui risque de tout abîmer..
Il existe aussi des outils spéciaux
appelés "bouterolle" (
genre de petit pointeau avec une tête en cuvette).
Est-ce que cela vaut la dépense pour quelques rivets ?
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Pour
fermer la partie poreuse,
l'enduire de colle rapide genre cyanolite,
et avant
qu'elle ne sèche, polir avec du
papier de verre.
La colle se recombine à la
corne pour
former une péllicule de corne artificielle.
Couteau de chasse.
Manche
refermé avec la
méthode indiquée ci-dessus.
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Avec une lime, faire une encoche comme sur cette photo.
Essayer d'avoir les bords de l'entaille bien nets ( tranchants).
Reprendre un peu sur
la périphérie si nécessaire
pour avoir le diamètre voulu.
Un bout
de bois pour essayer.
Faire
passer le clou dans le bois puis le
pincer fermement dans le mandrin de la foreuse.
Forer en retirant la foreuse, de telle sorte que le clou
morde dans le bois en reculant.
(sorte de mèche à l'envers)
Le résultat
Permet de mettre une rondelle de renfort
sous le rivet
Voir aussi le site
http://coustil.free.fr
Une autre solution avant que le perçage ne soit fait dans
le bois.( cas beaucoup plus rare)
une mèche à bois, vendue dans les magasins de bricolage.
On perce d'abord le trou le plus grand ( pour la tête de rivet)
puis le trou complet en se centrant sur la trace de la pointe.
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Emouture ronde
( donne un « aspect amateur »
et couteau bon marché)
Mauvais
BON
Lors du façonnage de l’émouture,
faire attention à bien appliquer la lame A PLAT sur la bande émeri en mouvement.
Si on l’applique une fois en touchant par la pointe, celle-ci est entamée et
très difficile à rattraper.
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Petite réparation
Lors de la mise en place des 'faux
rivets' en cuivre, j'ai brûlé le bois autour d'un des rivets
en polissant
trop vite au back stand.
(Le clou de gauche sur la première photo )
Réparation :
enlever très délicatement la partie brûlée avec un cutter.
Remplir de colle rapide puis, avant séchage poncer bois et rivet de façon
à ce que la sciure de bois se
mélange à la colle. Poncer dans le sens du fil du bois pour garder les dessins
des nervures.
Laisser sécher. puis reponçer délicatement.
A droite , la réparation est pratiquement invisible.
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Ressorts pour cran d'arrêt
Pour ceux
qui ne veulent pas traiter l'acier
thermiquement :
Utilisez un morceau de ressort de
vieux réveil matin
mécanique.
Le couper à l'aide d'une petite disqueuse.
Superposer un deuxième morceau si nécessaire
pour avoir la dureté voulue.
Les courber légèrement. Plus le point
de contact
sera vers la gauche, plus le ressort sera souple.
Figure 1
La figure 2 montre un ressort fait avec le même acier
que celui de la lame.
Trempé, puis revenu au bleu naissant.
Ressort de vieux réveil.
Pour des ressorts plus fins,
on peut aussi utiliser les ressorts
de vieilles
fardes ( voir photo).
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Comment
remettre une petite vis en place
Il est parfois délicat de
remettre une petite vis en place (axe de lame).
On risque que le filet s'amorce mal et d'abîmer le filet.
Petit truc :
commencer par visser en sens contraire jusqu'à ce qu'on sente que le filet de
la
vis "tombe"
sur l'entrée du filet de l'écrou.
Visser normalement en avant.
Ce petit truc m'a déjà évité beaucoup de problèmes.
Solution pour les vis mal placées
( peut-être pas très
utile pour la coutellerie!)
Utiliser un fil de soudure à
l'étain
pour tenir la vis en
place.
Dès que la vis tient par quelques filets,
on retire le fil en tirant dessus.
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